Le Conseil national a approuvé la réforme de la LPP en tant que premier Conseil. Le taux de conversion doit être abaissé de 6.8 à 6%. Pour compenser les pertes dues à la réduction du taux de conversion, un supplément de rente doit être versé à la génération transitoire pendant 15 ans après l’entrée en vigueur de la révision. Les personnes concernées recevront respectivement 2400 francs pour la première cohorte de cinq ans, 1800 francs pour les cinq années suivantes et 1200 francs pour les cinq dernières. Le compromis des partenaires sociaux réclame quant à lui un supplément de rente pour tous. A partir d’un salaire annuel de 12 548 francs par employeur, les employés devront désormais être obligatoirement assurés. La déduction de coordination a été divisée en deux par le National et passe de 25 095 à 12 443 francs. La partie du revenu annuel comprise entre 12 443 et 85 320 francs doit désormais être assurée. L’âge d’entrée dans le 2e pilier doit être abaissé à 20 ans. Pour les salariés entre 20 et 44 ans, des cotisations d’épargne à hauteur de 9% du salaire doivent être prélevées. Elles passeront à 14% entre 45 ans et l’âge de la retraite. Les caisses de pensions doivent contribuer au financement au moyen des réserves constituées. Une cotisation équivalant à 0.15% du salaire assuré serait en outre prélevée. En cas d’interruption de l’activité professionnelle, les salariés de moins de 58 ans doivent pouvoir maintenir leur couverture d’assurance à 100%. Au cours du débat, le Conseil national s’est prononcé contre des déductions supplémentaires pour le pilier 3a. (ats)