Réforme LPP

Réactions mitigées

Travail.Suisse regrette que le Parlement n'ait pas suivi le compromis des partenaires sociaux. Les travailleurs et travailleuses devront payer davantage pour leur prévoyance vieillesse, sans pouvoir maintenir le niveau des rentes dans l'ensemble. Travail.Suisse soumettra la question du référendum à son comité.  Le Comité de l’Union syndicale suisse (USS) se penchera sur les décisions prises par le Parlement et décidera du lancement définitif du référendum. La réforme risquer de déstabiliser drastiquement la confiance – déjà bien entamée – des salarié-e-s assurés dans le 2e pilier. L'Union patronale suisse n'est pas d'accord avec toutes les dispositions détaillées et s'attend à des coûts supplémentaires importants. Elle estime toutefois que tous les objectifs de la réforme ont été atteints. Le comité de l'ASIP prend acte des résultats des votes finaux. Une évaluation globale et définitive sera faite après une consultation des membres. En fin de compte, le comité estime que la version adoptée présente plus d'inconvénients que d'avantages. L’Association Suisse d’Assurances (ASA) ne doute pas que les chambres aient réussi à s’entendre sur une réforme susceptible de rallier la majori-té des suffrages, y compris en cas de recours fort probable au référendum. L'objectif principal, à savoir l'abaissement du taux de conversion à 6%, ainsi que l'adaptation de la prévoyance professionnelle au nouveau monde du travail, est atteint avec la réforme, estime inter-pension. Les mesures de compensation prises et l'abaissement du seuil d'entrée vont toutefois au-delà de l'objectif fixé. La Chambre Suisse des experts en caisses de pensions (CSEP) déplore que le système de compensation n'atteigne pas son objectif. De plus, il entraîne des frais administratifs supplémentaires. GastroSuisse estime que la réforme décidée entraîne des coûts supplémentaires massifs pour les employeurs et les employés de l’hôtellerie-restauration.  Le PS fait savoir qu'il lancera un référendum avec les syndicats. Le PLR. Les Libéraux-Radicaux et l'UDC qualifient le projet de compromis réussi.